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dimanche 31 mars 2013

Life in a Metro


Mon déménagement étant en plein cours (Le carton), je me suis rendue compte que je vais prendre un peu moins le métro et un peu plus le transilien.
Cela à priori ne devrait pas avoir une grande incidence dans mon temps de parcours, cela devrait être même plus rapide (selon le site du transilien, et si tout marche bien évidement). Mais tout le monde le sait le transilien dépende de la SNCF et marche souvent mal !!!
Mais bon à vrai dire, ce ne sont pas les horaires qui me perturbent le plus mais vraiment le comportement des usagers. Et pas seulement dans le transilien, aussi dans le métro, les bus et en fait tout moyen de transport public.
J’avais déjà été choquée en arrivant à Paris par cette agressivité constante. Mais j’ai été encore plus surprise de voir qu’en étant enceinte, les hommes font semblant de regarder ailleurs ou de dormir pour ne pas se lever. Il faut presque s’évanouir pour avoir une place. Une fois, un homme d’une quarantaine d’année en costume cravate et attaché caisse à la main m’a lancé : « C’est bon, vous n’êtes pas malade non plus, et après ça vous voulez l’égalité » !!!
Quel cliché !
Cela me fait penser à cette info entendue hier par rapport à la remarque de Bernard Lacombe : « Je ne parle pas de foot avec les femmes. Qu'elles retournent à leurs casseroles »
Certaines idées reçues ont du mal à disparaître…
En plus les transports parisiens (il faut être honnête) sont assez sales. A Londres, le Tube est nettement plus propres, attention, non pas que les usagers soient plus ou moins propres/sales, c’est juste que les wagons sont nettoyés constamment ainsi que les stations.
Enfin bref, je ne vais pas me la jouer provinciale et dire « ce n’est pas comme ça chez moi » ou « c’est mieux ailleurs ». Je ne vais pas mentir, déjà à Lyon et Grenoble j’avais vu ce genre d’incivilités. Par contre il est vrai qu’à Poitiers j’avais l’impression que le civisme était encore d’actualité. Je pense que le civisme est inversement proportionnel à la taille de la ville. J’explique, plus la ville est grande, plus les trajets sont longs, plus les gens sont pressés, plus la mauvaise humeur s’installe et donc plus le civisme disparaît.
Que ça soit dans le bus, dans le métro ou dans le transilien, les gens sont prêt à tout pour monter et tueraient pour avoir une place assise.
Rien à voir avec le milieu social ou la catégorie socioprofessionnelle !
A chaque étape ses difficultés…

Monter dans le moyen de transport

Je ne vais pas mentir, en dehors des heures de pointe, quand les transports ne sont pas pleins, la tâche n’est pas si ardue.
Mais bon, en général je prends les transports pour aller travailler et revenir du travail c'est-à-dire en heure de pointe…
Dès que le moyen de transport approche, les gens commencent à se bousculer et approcher de l’endroit ou les portes vont s’ouvrir, comme des mouches attirées par le miel. Les gens forment une barrière, que dis-je, un barrage presqu’infranchissable par ceux qui vont descendre.
Eux, les « descendants », se voient obligés de foncer sur le tas, certains gentiment d’autres enragés.
Les « montants » résistent à l’attaque et bougent à peine lorsqu’ils entendent « Il faut laisser descendre avant de monter s’il vous plaît ». Certains d’entre eux, en effet, essayent de monter alors que la descente n’est pas encore finie, par peur de rester sur le quai ou l’arrêt et de devoir attendre encore 2, 5, 10 ou 20 minutes. En général j’ai remarqué que plus la personne est âgée plus elle a peur et essaye de se précipiter à l’intérieur du moyen de transport.
OK, nous ne sommes pas encore arrivés aux dérives chinoises ou indiennes où tous les moyens sont bons pour monter dans le train, mais pendant les grèves j’ai vu des gens essayer de s’agripper entre deux wagons, ce qui est évidement totalement interdit.



Dans certaines stations de métro il y a des agents RATP qui surveillent que les gens attendent bien derrière la ligne jaune, pour réguler le flux disent-ils, pour éviter les accidents aussi, et surtout pour diminuer les retards.
Bien sûr les heures de pointe en France n’ont rien à voir avec les heures de pointe au Japon ou des agents sont obligés de pousser les gens vers l’intérieur pour que les portes puissent se fermer… mais nous y arrivons doucement je pense.
Mais tous les torts ne sont pas imputables aux « montants », car souvent quand ils essayent d’accéder à l’intérieur du moyen de transport choisi, ils se retrouvent nez à nez avec les gens qui sont déjà dedans et qui ne veulent pas avancer vers l’intérieur – les « stagnants » - (par peur sans doute de ne pas être les premiers à descendre, hey les gens, ce n’est pas une course, il n’y a pas de prix pour celui qui pose le pied à l’extérieur en premier !!!). Vous entendez sans doute « Avancez dans le couloir s’il vous plaît, il y encore de la place au fond », rien n’y fait. Résultat ? Ça pousse, ça bouscule, ça râle, ça bloque les portes et ça retarde le bus, métro ou transilien…
Pour monter il faut donc jouer des coudes et avoir un peu de chance. Les personnes vous pousseront et ceux qui sont derrière vous essaieront de monter devant vous, quitte à vous passer dessus, vous piétiner ou vous écarter du chemin en vous laissant sur place.
Sans oublier ceux qui essaieront de monter même après la fin du signal sonore, sans hésiter en se jetant vers l’intérieur sans crainte ni peur en risquant de se faire coincer par les portes, de trébucher ou de blesser quelqu’un.
J’ai parlé du Japon, mais ce n’est pas un mythe, je suis allée, je l’ai vu, les gens même s’ils sont nombreux attendent le train ou le métro ou même le bus, en faisant une queue par ordre d’arrivée (à Tokyo et Kyoto au moins). Là où les queues sont placées sur les côtés des portes pour laisser les gens descendre par le milieu et les gens ne montent que lorsque tous les « descendants » sont sortis. Ils rentrent rapidement et en ordre. D’ailleurs il y a des flèches par terre pour respecter le sens de circulation des gens et seules les touristes étrangers osent ne pas les respecter.

Une fois à l’intérieur

Quand vous avez réussi à rentrer vous comprenez pourquoi ce gens étaient pressés de rentrer, ils étaient à la recherche du Graal : « La place assise ».
Encore une fois les gens tueraient père et mère pour une place assise.
Vous avez vu une place et vous vous dirigez lentement vers la dite place, Pauvre innocent(e), vous êtes bousculé, poussé ou même déplacé dans une sorte d’épaulé jeté par quelqu’un qui passera ses fesses brusquement sur la place tant convoitée.
Y-a-t-il une femme enceinte, une personne âgée ou une personne malade ou avec des béquilles ? On s’en moque !!!
Y-a-t-il un enfant en bas âge qui tient à peine sur ses jambes débout et presque asphyxié au milieu d’une mer de fesses ? Pire encore…
Le monde des passagers est un monde sans pitié, un univers encore plus impitoyable que celui de Dallas.


Mais c’est pareil au Pérou, je me souviens une fois avoir à peine étiré mes jambes entre deux arrêts car ça faisait plus d’une heure que je voyageais dans un bus, attention mes mollets étaient encore collés au fauteuil, et là quand j’ai essayé de m’asseoir j’ai remarqué qu’il y avait déjà une femme à ma place. Elle avait réussi à se faufiler entre les 20 centimètres qui séparaient mes fesses du fauteuil…
Dans certains pays, les places signalés pour personnes handicapées, ou femmes enceinte ou mutilés de guerre ne sont pas seulement signalées mais en plus très respectées. D’ailleurs il y avait eu un scandale car des chinoises achetaient des faux ventres pour se faire passer pour des femmes enceinte afin d’avoir des places assises dans les moyens de transports.
Encore une fois, à Londres je trouve qu’en général les gens sont plus polis, ils laissent plus volontiers la place, mais aussi ils sont motivés par les méga amendes qu’ils peuvent prendre en cas de non respect des règles de civisme.
D’ailleurs l’amende pour parler au portable dans les transports publics est assez élevée. Et même si souvent les gens trouvent cela abusif, j’avoue que je serai pour l’installation d’une telle règle à Paris où souvent il m’arrive d’être incommodé, pour une personne parlant (criant) au téléphone « Quoi, je t’entends pas, ch’uis dans le métro ! », et bien raccroche alors, tu gènes tout le monde avec tes cris !
Puis si vous êtes debout il y a toujours ceux qui ne veulent pas se lever du strapontin même s’il le faut !!! Ou ceux qui s’appuient de dos sur les barres et alors vous ne pouvez pas vous agripper et manquez de tomber à chaque virage.

La descente

Puis arrive le moment de descendre…
Le train est plein et quelque soit la stratégie adoptée pour préparer votre descente des gens seront disposés à râler parce que « Vous aurez plus vous lever avant » ou « Il ne faut pas vous lever si tôt, il faut attendre » ou n’importe quel autre commentaire.
Évidemment vous êtes bousculé par le gars ou la dame qui était plus au fond que vous dans le métro mais qui veut tout faire pour descendre avant vous, « Mon/ma brave monsieur/dame à moins de jouer à saute mouton je ne vois pas comment allez vous réussir à descendre avant moi, c’est un simple phénomène de physique, vous étiez au fond, vous descendez après »
Là vous arrivez près de la porte et vous voyez à travers la porte la foule de « montants » qui fourmillent derrière la vitre et trépignent d’impatience pour monter alors même que la porte n’est pas ouverte. Vous êtes parmi les « descendants » et vous êtes bloqué pare le mur de « stagnants ».
« Excusez moi, je descends ici », personne ne bouge… « Il faut laisser descendre s’il vous plaît », toujours rien. « Madame/monsieur il va falloir descendre pour nous laisser passer », enfin une réaction ! La personne interpellé se retourne et lance un regard noir, plus que noir, ébène, comme si vous l’aviez insulté ou si vous aviez passer le bonjour à sa mère, puis avec un gonflement de narines semblable à celui d’un taureau qui va charger, inspire et rentre le ventre, ce qui en clair signifie « Vas-y passe vite ! J’ai laissé de la place, j’ai rentré mon ventre ! ». Évidement il n’y a toujours pas de place pour passer. Donc encore une fois il faut jouer des coudes pour descendre et bousculer les gens sans se faire bloquer.
Tout ça doit durer une vingtaine de secondes, car après le signal sonore risque de lancer son appel qui rend folle la foule (pire que si elle faisait un Harlem shake ou autre Gangman style) qui se met à pousser vers l’intérieur pour ne pas rester sur le quai ou l’arrête comme je l’ai expliqué plus haut…
Si vous êtes trop lent ou trop polis vous resterez dans le bus ou le wagon, bloqué.

Les plus des transports

Si par-dessus cela nous rajoutons la chaleur en été, la transpiration d’une foule serrée comme des sardines, la mauvaise humeur, les pannes électriques ou de signalisation, les problèmes de transit, etc… nous pouvons mieux comprendre certains malaises voyageurs !
Malgré toutes ces remarques ces moyens de transports sont utiles (quand ils marchent).
Le gouvernement demande de favoriser les transports publics aux voitures personnelles, c’est plus écolo, OK, je suis d’accord, mais parfois j’ai vraiment envie de laisser tomber les transports…

P.S.: Je peux aussi parler de l'attitude des gens dans les escalators et escaliers mais je le ferai sur un autre post je pense...

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