Mère et fils

Après avoir passée 3 nuits sans voir BB je me demande aujourd’hui si je fais le bon choix.

J'ai toujours aimé voyager au boulot. Cela peut faire partie de mon travail, et avant quand on me proposait un voyage je disais toujours OK.

Je savais que je manquais a LUI, et il me manquait aussi mais je pensais que la semaine de toutes façons on se voit juste les soirs, et on est fatigués, puis on a toujours les WE.

Bref, on arrivait à relativiser.

Dernièrement je bouge beaucoup.

Une nuit dehors ça va...

Mais visiblement trois nuits c'est long pour un bébé d'un an et demi qui commence à se rendre compte des absences et à avoir la notion de durée...

LUI fait tout ce qu'il peut pour encourager ma carrière, donc il me pousse à accepter les déplacements lorsqu’il sont utiles..

Bref, le matin après mon retour, le réveil a sonné comme d'habitude. Je me suis levée et suis allée préparer le petit déj’ et le bib' de BB.

Une demi-heure après BB s'est réveillé. LUI m’a dit d'aller le chercher car je lui manquais sans doute. BB m’a vu, s'est étiré dans son lit, puis s'est mis debout et m’a tendu les bras. Je lui ai fait un câlin et me suis dirigée vers la table à langer pour lui nettoyer le visage et voir sa couche. Mais il était impossible de le poser, il m’agrippait de toutes ses forces. Ses petits bras me serraient et il parlait, je ne sais pas s'il me grondait ou s'il me racontait ce qu'il avait fait pendant 3 jours mais en tout cas il parlait.

Ce matin là je suis arrivée très en retard au boulot puisque j'ai eu du mal à le décoller et lui donner le bib'.

Je suppose que c'est le dilemme de toutes les femmes qui veulent concilier vie pro et famille...

J'ai souvent privilégié ma carrière mais je me pose des questions. Est ce qu'il souffre vraiment quand je pars? Je ne souhaite pas que BB se sente abandonné ou délaisse!

Que puis-je faire après pour combler cette absence?

Dois-je continuer de voyager pour le boulot ou dois-je lever le pied?

Un doute m assaille...

Un parcours de légénde

Le mois dernier BB a fait ce que le CPAM appelle « Le parcours de santé ».

Il a avait donc été formellement convié à participer à divers RDV chez différents médecin dans un centre de soins.

Il paraît que ça marche selon un tirage au sort et cela sert à faire des statistiques.

BB a été plutôt très sage ; Il n’a pas pleuré lors de la prise de sang et a essayé d’être réactif même chez le pédopsychiatre où il nous a bien prouvé que d’habitude il se moque de nous avec le trieur de formes et qu’il sait très très très bien comment ça marche.

Nous aurons les résultats des prochains résultats bientôt.

Il y avait des enfants entre 9 mois et deux ans.

Ils jouaient en attendant leurs différents RDV.

Lorsque j’ai commencé à donner son goûter à BB, deux autres enfants m’ont demandé de leur donner à manger aussi. Je me suis exécuté en remarquant que leurs parents ne semblaient pas être dans la salle, mais j’ai commencé à avoir peur en me disant que je n’aurai pas assez pour les 15 autres bambins qui me regardaient. Puis les différents parents ont décidé de suivre notre exemple.

Le personnel du centre de soins est exceptionnel, très agréable, à l’écoute, patient et d’une gentillesse avec les enfants.

J’avais peur de tomber sur une série d’examens à la chaîne, j’avais tort, on a pu poser des questions, discuter, avoir des réponses et des conseils.

Si jamais vos bébés sont tirés au sort et que vous avez le temps de l’emmener, ne laissez pas passer cette opportunité.

La grande vadrouille

Je suis encore en vadrouille.

Mais cette fois-ci c’est loin d’être la joie.

Le voyage a été organisé à l’arrache par les responsables du projet, on arrive dans une ville sans activité du tout et l’hôtel est loin d’être à la hauteur.

Et le plus tragique : on n’a ni internet ni téléphone dans la chambre dans cet hôtel pourri, je ne peux donc pas voir BB pendant 3 jours. Bien sûr aucun réseau ne passe de ce côté de la ville, je ne peux pas téléphoner de mon portable non plus…

Je crois que je vais défaillir…

Les remords d'une mère

Il y a des moments dans la vie où les remords d’être une mauvaise mère vous rongent.

Cela m’est arrivé récemment… lorsque je suis partie en déplacement professionnel.

J’ai pensé à BB une grande partie de la journée. Je suis partie tellement tôt que je n’avais pas eu le temps de le voir le matin.

J’avais eu quelques détails par LUI via email, mais bon, je dois l’avouer, BB me manquait.

Puis le soir après avoir affronté une nuit torrentielle, une journée de boulot terrifiante et un repas en 5 secondes, je suis arrivée à l’hôtel pour brancher mon ordi et faire un coucou à la maison via Skype.

J’ai discuté un peu avec LUI et BB. Cela n’a malheureusement pas duré longtemps car BB devait aller se coucher mais bon je ne voulais pas trop bousculer son planning.

Bien sûr en éteignant Skype j’ai eu un pincement au cœur, mais je comprenais la situation.

Puis j’ai pris un bain et je me suis mise à lire… et là… miracle… J’ai pu lire des heures sans que personne me tire la jambe ou me demande à manger…

Oui, je me suis sentie très égoïste…