Depuis ma jeunesse ma mère et mes tantes m’ont souvent répété que le sac à
main se combine avec les chaussures. Même couleur, même style et si possible même
collection pour un résultat parfait !
Certes, c’est un concept très classique et ne laisse donc pas de place pour
des excentricités plus modernes et spontanées dont font preuve quelques designers
aujourd’hui. Mais bon, quand vous subissez un lavage de cerveau depuis la plus
tendre enfance il est difficile de s’en dépatouiller. J’ai donc gardé cette
habitude de combiner le sac à main avec les chaussures et pour plus de facilité,
comme je n’achète pas toujours les chaussures avec le sac assorti j’ai quelques
classiques souvent en toile pour pouvoir combiner mes escarpins.
En vraie fan de chaussures, je suis aussi devenue accro aux sacs à mains,
moins « bag-addict » que « shoe-addict » mais
« addict » quand même.
Comme pour les chaussures (In her shoes), le premier problème qui s’est présenté
à mon arrivée en France fût le budget. Je ne pouvais me permettre que des
petits sacs passe partout mais fonctionnels. Je n’achetais un sac que si j’en
avais besoin et en général il fallait qu’il soit suffisamment grand pour que
les cahiers puissent y rentrer dedans.
A Poitiers, à Grenoble et puis à Lyon j'étais abonnée à Sac Story, qui me
permettait d’avoir des petits modèles sympas à faible prix mais sans aucune prétention
et évidement synthétiques. A vrai dire je n’étais pas malheureuse non plus car
chaque fois que je rentrais au Pérou en vacances je revenais avec un Renzo
Costa (équivalent péruvien de Gérard Darel) donc je n’étais pas à plaindre.
Puis comme pour les chaussures, j’ai commencé à avoir envie de plus. J’arrivais
à contrôler mes envies. Mais un jour (j’étais encore au chômage et LUI avait tout
juste trouvé un bon emploi) les soldes d’été arrivant nous sommes allés faire
un tour du côté de La Maroquinerie Parisienne, et là, LUI m’a offert mon
premier pliage de Longchamp. Je crois que ma vraie histoire d’amour avec les
sacs a commencé ce jour là.
Depuis, chaque période de soldes, je vais voir chez La MaroquinerieParisienne et craque pour un classique Longchamp, Lancel, Sequoia, Paquetage, Lupo, Furla… J ai aussi fait une infidélité ne prenant un Thierry Mugler mais je l’ai pris plus pour la couleur qui allait m’être bien utile.
Il est vrai que se balader avec un sac de marque est une façon de leur faire de la pub. Surtout lorsque je me promène avec la grosse étoile de Thierry Mugler sur le sac qui est reconnaissable même par moins connaisseur des badauds. mais certains sac sont tout de même magnifiques.
La seule grande marque qui n'arrive pas à me séduire (pour l'instant) est Louis Vuitton. La marque au monogramme a beau avoir des petits modèles classique fort sympathiques je n'arrive pas à y être sensible.
Attention, je ne fais pas non plus de folies, je sais que certains sacs
sont tellement chers qu’on pourrait nourrir un pays du tiers monde avec. J’adore
par exemple l’Angelina ou le BB de Lancel, mais je ne me résous pas à mettre
presque l’équivalent d’un mois de nounou dans un sac à main…
Et puis hier en rentrant de Londres, comme j'avais enfin fini le livre que je lisais depuis quelques jours et qui absorbait toute mon attention, j'ai levé e nez et j'ai vu cette affiche qui a envahit le métro: Mauboussin a sorti son premier sac à main.Oui oui, Mauboussin, le bijoutier joaillier!!! je suis surprise mais aussi intriguée, je pense que j'irai sans doute aller le voir car il a l'air bien pratique en fait, en toile, il a l'air léger quoique un peu cher quand même pour un sac en toile justement.
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