Je lisais le journal il y a quelques jours et je suis tombée sur l’article du procès des meurtriers présumés de l’A13
Déjà à la lecture du cas la première fois j’étais choqué de voir comment pour un constant d’accident de voiture des gens pouvaient battre à mort une personne (!!!)
Je ne parle pas ici ni des terroristes (religieux ou politiques) qui ont des motivations autres qui ne rentrent pas l’explication logique de la raison ni des serial killers.
Je n’approuve pas le grand banditisme d’antan. Je ne vais pas dire que je cautionne plus les voleurs qui ne font pas de victimes comme ceux qui ont braqué une voiture pleine de bijoux jeudi dernier :
Mais eux au moins ont raflé le butin sans pour autant tuer les convoyeurs.
Le même jour je lisais dans le journal que le suspect qui avait été arrêté pour avoir égorgé une femme dans un supermarché souffrait en fait d’un dédoublement de personnalité.
Ce fait divers reste d’une violence inouïe, néanmoins le déséquilibre psychologique du coupable atténue légèrement l’histoire.
La violence a toujours existé, c’est un fait. Mais j’ai l’impression que l’acte de tuer s’est banalisé de nos jours.
Non seulement les gens tuent, mais aussi ils le font de plus en plus jeunes ou pour des raisons plus banales.
J’explique mon idée : je pense que si quelqu’un essayer de faire du mal à BB et que c’était mon agresseur ou mon BB je pourrais tuer, la légitime défense ou la défense de sa famille se comprend, même chez les animaux, la femelle alligator est capable de tuer le mâle pour protéger ses petits (les males alligator essayent parfois/souvent de manger leur progéniture).
Mais tuer pour tuer, j’avoue que cela me surprend.
Tuer juste pour voir ce que cela fait comme l’ado anglai qui avait tuer une bébé de deux ans…
Les violences homophobes, juste parce qu’ils ne sont pas d’accord avec la façon de vivre d’autres personnes en risquant de tuer des gens, en les battant jusqu’à les laisser pour mort et sans éprouver de remords m’interpelle.
J’ai vraiment l’impression qu’aujourd’hui les gens se posent moins de questions existentielles avant d’appuyer sur la gâchette.
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