Life in a Metro

Mon déménagement étant en plein cours (Le carton), je me suis rendue compte que je vais prendre un peu moins le métro et un peu plus le transilien.

Cela à priori ne devrait pas avoir une grande incidence dans mon temps de parcours, cela devrait être même plus rapide (selon le site du transilien, et si tout marche bien évidement). Mais tout le monde le sait le transilien dépende de la SNCF et marche souvent mal !!!

Mais bon à vrai dire, ce ne sont pas les horaires qui me perturbent le plus mais vraiment le comportement des usagers. Et pas seulement dans le transilien, aussi dans le métro, les bus et en fait tout moyen de transport public.

J’avais déjà été choquée en arrivant à Paris par cette agressivité constante. Mais j’ai été encore plus surprise de voir qu’en étant enceinte, les hommes font semblant de regarder ailleurs ou de dormir pour ne pas se lever. Il faut presque s’évanouir pour avoir une place. Une fois, un homme d’une quarantaine d’année en costume cravate et attaché caisse à la main m’a lancé : « C’est bon, vous n’êtes pas malade non plus, et après ça vous voulez l’égalité » !!!

Quel cliché !

Cela me fait penser à cette info entendue hier par rapport à la remarque de Bernard Lacombe : « Je ne parle pas de foot avec les femmes. Qu'elles retournent à leurs casseroles »

Huffington Post

Certaines idées reçues ont du mal à disparaître…

En plus les transports parisiens (il faut être honnête) sont assez sales. A Londres, le Tube est nettement plus propres, attention, non pas que les usagers soient plus ou moins propres/sales, c’est juste que les wagons sont nettoyés constamment ainsi que les stations.

Enfin bref, je ne vais pas me la jouer provinciale et dire « ce n’est pas comme ça chez moi » ou « c’est mieux ailleurs ». Je ne vais pas mentir, déjà à Lyon et Grenoble j’avais vu ce genre d’incivilités. Par contre il est vrai qu’à Poitiers j’avais l’impression que le civisme était encore d’actualité. Je pense que le civisme est inversement proportionnel à la taille de la ville. J’explique, plus la ville est grande, plus les trajets sont longs, plus les gens sont pressés, plus la mauvaise humeur s’installe et donc plus le civisme disparaît.

Que ça soit dans le bus, dans le métro ou dans le transilien, les gens sont prêt à tout pour monter et tueraient pour avoir une place assise.

Rien à voir avec le milieu social ou la catégorie socioprofessionnelle !

A chaque étape ses difficultés…

Monter dans le moyen de transport

Je ne vais pas mentir, en dehors des heures de pointe, quand les transports ne sont pas pleins, la tâche n’est pas si ardue.

Mais bon, en général je prends les transports pour aller travailler et revenir du travail c'est-à-dire en heure de pointe…

Dès que le moyen de transport approche, les gens commencent à se bousculer et approcher de l’endroit ou les portes vont s’ouvrir, comme des mouches attirées par le miel. Les gens forment une barrière, que dis-je, un barrage presqu’infranchissable par ceux qui vont descendre.

Eux, les « descendants », se voient obligés de foncer sur le tas, certains gentiment d’autres enragés.

Les « montants » résistent à l’attaque et bougent à peine lorsqu’ils entendent « Il faut laisser descendre avant de monter s’il vous plaît ». Certains d’entre eux, en effet, essayent de monter alors que la descente n’est pas encore finie, par peur de rester sur le quai ou l’arrêt et de devoir attendre encore 2, 5, 10 ou 20 minutes. En général j’ai remarqué que plus la personne est âgée plus elle a peur et essaye de se précipiter à l’intérieur du moyen de transport.

OK, nous ne sommes pas encore arrivés aux dérives chinoises ou indiennes où tous les moyens sont bons pour monter dans le train, mais pendant les grèves j’ai vu des gens essayer de s’agripper entre deux wagons, ce qui est évidement totalement interdit.

Dans certaines stations de métro il y a des agents RATP qui surveillent que les gens attendent bien derrière la ligne jaune, pour réguler le flux disent-ils, pour éviter les accidents aussi, et surtout pour diminuer les retards.

Bien sûr les heures de pointe en France n’ont rien à voir avec les heures de pointe au Japon ou des agents sont obligés de pousser les gens vers l’intérieur pour que les portes puissent se fermer… mais nous y arrivons doucement je pense.

Mais tous les torts ne sont pas imputables aux « montants », car souvent quand ils essayent d’accéder à l’intérieur du moyen de transport choisi, ils se retrouvent nez à nez avec les gens qui sont déjà dedans et qui ne veulent pas avancer vers l’intérieur – les « stagnants » - (par peur sans doute de ne pas être les premiers à descendre, hey les gens, ce n’est pas une course, il n’y a pas de prix pour celui qui pose le pied à l’extérieur en premier !!!). Vous entendez sans doute « Avancez dans le couloir s’il vous plaît, il y encore de la place au fond », rien n’y fait. Résultat ? Ça pousse, ça bouscule, ça râle, ça bloque les portes et ça retarde le bus, métro ou transilien…

Pour monter il faut donc jouer des coudes et avoir un peu de chance. Les personnes vous pousseront et ceux qui sont derrière vous essaieront de monter devant vous, quitte à vous passer dessus, vous piétiner ou vous écarter du chemin en vous laissant sur place.

Sans oublier ceux qui essaieront de monter même après la fin du signal sonore, sans hésiter en se jetant vers l’intérieur sans crainte ni peur en risquant de se faire coincer par les portes, de trébucher ou de blesser quelqu’un.

J’ai parlé du Japon, mais ce n’est pas un mythe, je suis allée, je l’ai vu, les gens même s’ils sont nombreux attendent le train ou le métro ou même le bus, en faisant une queue par ordre d’arrivée (à Tokyo et Kyoto au moins). Là où les queues sont placées sur les côtés des portes pour laisser les gens descendre par le milieu et les gens ne montent que lorsque tous les « descendants » sont sortis. Ils rentrent rapidement et en ordre. D’ailleurs il y a des flèches par terre pour respecter le sens de circulation des gens et seules les touristes étrangers osent ne pas les respecter.

Une fois à l’intérieur

Quand vous avez réussi à rentrer vous comprenez pourquoi ce gens étaient pressés de rentrer, ils étaient à la recherche du Graal : « La place assise ».

Encore une fois les gens tueraient père et mère pour une place assise.

Vous avez vu une place et vous vous dirigez lentement vers la dite place, Pauvre innocent(e), vous êtes bousculé, poussé ou même déplacé dans une sorte d’épaulé jeté par quelqu’un qui passera ses fesses brusquement sur la place tant convoitée.

Y-a-t-il une femme enceinte, une personne âgée ou une personne malade ou avec des béquilles ? On s’en moque !!!

Y-a-t-il un enfant en bas âge qui tient à peine sur ses jambes débout et presque asphyxié au milieu d’une mer de fesses ? Pire encore…

Le monde des passagers est un monde sans pitié, un univers encore plus impitoyable que celui de Dallas.

Mais c’est pareil au Pérou, je me souviens une fois avoir à peine étiré mes jambes entre deux arrêts car ça faisait plus d’une heure que je voyageais dans un bus, attention mes mollets étaient encore collés au fauteuil, et là quand j’ai essayé de m’asseoir j’ai remarqué qu’il y avait déjà une femme à ma place. Elle avait réussi à se faufiler entre les 20 centimètres qui séparaient mes fesses du fauteuil…

Dans certains pays, les places signalés pour personnes handicapées, ou femmes enceinte ou mutilés de guerre ne sont pas seulement signalées mais en plus très respectées. D’ailleurs il y avait eu un scandale car des chinoises achetaient des faux ventres pour se faire passer pour des femmes enceinte afin d’avoir des places assises dans les moyens de transports.

Info bébés

Encore une fois, à Londres je trouve qu’en général les gens sont plus polis, ils laissent plus volontiers la place, mais aussi ils sont motivés par les méga amendes qu’ils peuvent prendre en cas de non respect des règles de civisme.

D’ailleurs l’amende pour parler au portable dans les transports publics est assez élevée. Et même si souvent les gens trouvent cela abusif, j’avoue que je serai pour l’installation d’une telle règle à Paris où souvent il m’arrive d’être incommodé, pour une personne parlant (criant) au téléphone « Quoi, je t’entends pas, ch’uis dans le métro ! », et bien raccroche alors, tu gènes tout le monde avec tes cris !

Puis si vous êtes debout il y a toujours ceux qui ne veulent pas se lever du strapontin même s’il le faut !!! Ou ceux qui s’appuient de dos sur les barres et alors vous ne pouvez pas vous agripper et manquez de tomber à chaque virage.

La descente

Puis arrive le moment de descendre…

Le train est plein et quelque soit la stratégie adoptée pour préparer votre descente des gens seront disposés à râler parce que « Vous aurez plus vous lever avant » ou « Il ne faut pas vous lever si tôt, il faut attendre » ou n’importe quel autre commentaire.

Évidemment vous êtes bousculé par le gars ou la dame qui était plus au fond que vous dans le métro mais qui veut tout faire pour descendre avant vous, « Mon/ma brave monsieur/dame à moins de jouer à saute mouton je ne vois pas comment allez vous réussir à descendre avant moi, c’est un simple phénomène de physique, vous étiez au fond, vous descendez après »

Là vous arrivez près de la porte et vous voyez à travers la porte la foule de « montants » qui fourmillent derrière la vitre et trépignent d’impatience pour monter alors même que la porte n’est pas ouverte. Vous êtes parmi les « descendants » et vous êtes bloqué pare le mur de « stagnants ».

« Excusez moi, je descends ici », personne ne bouge… « Il faut laisser descendre s’il vous plaît », toujours rien. « Madame/monsieur il va falloir descendre pour nous laisser passer », enfin une réaction ! La personne interpellé se retourne et lance un regard noir, plus que noir, ébène, comme si vous l’aviez insulté ou si vous aviez passer le bonjour à sa mère, puis avec un gonflement de narines semblable à celui d’un taureau qui va charger, inspire et rentre le ventre, ce qui en clair signifie « Vas-y passe vite ! J’ai laissé de la place, j’ai rentré mon ventre ! ». Évidement il n’y a toujours pas de place pour passer. Donc encore une fois il faut jouer des coudes pour descendre et bousculer les gens sans se faire bloquer.

Tout ça doit durer une vingtaine de secondes, car après le signal sonore risque de lancer son appel qui rend folle la foule (pire que si elle faisait un Harlem shake ou autre Gangman style) qui se met à pousser vers l’intérieur pour ne pas rester sur le quai ou l’arrête comme je l’ai expliqué plus haut…

Si vous êtes trop lent ou trop polis vous resterez dans le bus ou le wagon, bloqué.

Les plus des transports

Si par-dessus cela nous rajoutons la chaleur en été, la transpiration d’une foule serrée comme des sardines, la mauvaise humeur, les pannes électriques ou de signalisation, les problèmes de transit, etc… nous pouvons mieux comprendre certains malaises voyageurs !

Malgré toutes ces remarques ces moyens de transports sont utiles (quand ils marchent).

Le gouvernement demande de favoriser les transports publics aux voitures personnelles, c’est plus écolo, OK, je suis d’accord, mais parfois j’ai vraiment envie de laisser tomber les transports…

P.S.: Je peux aussi parler de l'attitude des gens dans les escalators et escaliers mais je le ferai sur un autre post je pense...

Candy

OK, j’aurai pu trouver mieux que le dessin animé pour écrire ce post, mais à ma décharge le côté coloré, acidulé et girly de Candy collent bien au sujet.

D’un autre côté, les autres films qui me venaient à l’esprit quand j’ai pensé Candy ont à voir soit avec la drogue soit avec la tendance érotico-psychédélique (merci André Manoukian) des seventies…

Donc finalement je garde l’animé !

Voilà tout ça pour dire que ce matin en allant au bureau je me suis retrouvé nez à nez dans le train avec le sac à main Candy de Furla, la version bleu polochon en gomme.

Je l’ai regardé, admiré, ausculté discrètement et puis je n’arrive pas à être convaincu. Mon cœur balance, je ne sais pas si j’aime ou si je n’aime pas. La forme est sympa, les couleurs crient l’été et al matière est moderne, mais malgré tout ça je ne sais pas si je suis séduite…

Il y a quelques saisons, la marque italienne de sac à main Furla a innové en créant un sac entièrement en gomme aux couleurs acidulées, le Candy Bag. Le Candy Bag se distingue par la brillance et la résistance de sa matière, un PVC spécial. 

Ce sac a eu un succès fou et a séduit les fashionistas les plus ardues à travers le monde.

La marque a décliné ce sac en différentes couleurs au fil des saisons et a fait aussi jouer les matières. En hiver Furla a même tenté le mini Candy Bag. Des modèles exclusifs sont également sortis comme le Candy Bag noir clouté édité en exclusivité pour les dernières fêtes de fin d’année.

En 2012, Furla mélange même les  matières et les couleurs. Ce sac est donc devenu l’un des best sellers de l’italien Furla !

Alors pourquoi n’arrive je pas à être 100% convaincu ? 

Serait-ce la transparence ?

Mais non il y a des modèles qui ne dévoilent pas le contenu du sac.

Serait-ce la matière ?

Mais non, il y en a aussi en cuir.

Serait-ce l’explosion de couleur ?

Mais non, j’en ai vu un rose presque nude.

Alors je ne sais pas, une partie de moi pense aimer et l’autre la gronde…

Toy story 2

Woody: Eh oh à quoi tu penses là-haut ? Jessie: Je regarde le soleil une dernière fois avant de retourner dans le noir... Woody: Ecoute, je sais que tu as de bonnes raisons de m'en vouloir mais il faut que je parte. Je suis encore le jouet d'Andy. Tu comprendrais si tu le connais, Andy est...Jessie: Laisse-moi deviner. Andy est vraiment un enfant exceptionnel et toi tu es son meilleur ami, presque un frère. Et quand il joue avec toi, même si tu restes inerte, tu te sens vivant, parce que tu l'es à ses yeux... Woody: Comment est-ce que tu sais tout ça ? Jessie: Parce que...mon Emily était pareille... elle était tout ce que j'avais au monde...

Jessie: On ne peut pas oublier un enfant comme Emily, ou Andy. C'est eux qui nous oublient. Woody: Jessie, je te demande pardon... Jessie: Va-t-en...

Et bien Jessie a sans doute raison, mais pour l’instant BB a l’air de bien s’amuser avec ses jouets et surtout n’a pas envie de les oublier, dès qu’il les voit traîner il a envie de les attraper ce qui est très drôle sauf quand nous sommes pressés et devons revenir sur nos pas pour rattraper le doudou ou autre jouet. Parmi les cadeaux reçus il a eu un mobile et deux jouet pour poussette qu’il a testé et approuvé sans hésitation.

Mobile Playskool

 

Au début je ne savais pas si ceci allait lui plaire.

Ces drôles de petites bêtes tournant sur sa tête, j’avais peur que cela le perturbe plus qu’autre chose.

La musique est très sympathique, musique classique ou bruit de nature, avec deux niveaux pour le son ce qui permet de ne pas lui casser les oreilles s’il est dans son lit mais de lui mettre quand même la musique s’il est dans son transat par exemple.

Les personnages ne tournent pas obligatoirement, on peut choisir, soit ils tournent soit ils sont immobiles.

Les couleurs sont gaies et en fait BB a toute suite accroché. Il aimait les voir tournée.

La fonction « apaisseur » musique et jeu de lumières est très pratique quand il est énervé.

Dès qu’il voit les personnages tourner il veut interagir, il « leur parle » et veut les attraper, mais ils sont loin, du coup quand nous le sortons du lit il essaye quand même de les agripper.

Je pense qu’il aime bien son mobile.

Seul bémol, j’ai voulu le démonter lors de mon déménagement et n’ai pas réussi à tout défaire…

Jouet Poussette Playskool

 

Quand nous avons installé ce hochet dans la poussette de BB il a tout de suite souri, il connaissait cette tête puisque le personnage a la même tête que ceux de son mobile.

Du coup il a tout de suite voulu l’attraper, il a passait tant de temps a essayer d’attraper ses autres potes que celui là n’allait pas lui échapper… Et puis il découvrit plein de nouveaux jeux. En fait voilà le vrai nom de la bête : Playskool Hasbro hochet Luxi papillon. C’est donc un  hochet en forme d'un papillon, facile à saisir par les anneaux qui forment les ailes de papillon et avec plein d'activités amusantes comme son petit grelot peu bruyant qui attire l’attention de BB, les bouliers sur chaque « aile » du papillon et le bruit de papier crissant sur les pattes du papillon.

Seul bémol, il n'est pas lavable en machine.

Jouet Poussette Lamaze

Son vrai nom : Mittens the Kittens ou en français le Chat de Lamaze (c’est moins class je trouve).

Ce jouet d'éveil en forme de chat encourage BB à apprendre tout en jouant, il permet de développer l'imagination de bébé, de stimuler sa vision et de développer sa motricité. Les couleurs sont vives et attrayantes. Le papier crissant au niveau des oreilles, des pattes et de la queue rendent fou BB qui éclate de rire dès qu’il le touche. Il y a  aussi un petit grelot qui a l’air de bien l’amuser. Il peut s'accrocher aux barrières d'un lit, d'un parc voire même d'une poussette (c’est d’ailleurs cette utilisation que je lui donne actuellement). Il est agréable au toucher, et l'anneau est très pratique. C'est un jouet de très bonne qualité (mais la marque est connue et je lui faisais confiance), permettant à bébé de toucher différentes textures.

J’avais peur au début que la tête du chat avec ses grands yeux fasse peur à BB, mais pas du tout il l’a fixé pendant un petit quart d’heure puis il l’a adopté.



Pleasantville

La télé et moi c’est une grande histoire d’amour…

Toute petite j’ai habité dans une maison bizarrement faite, je vais dire, ‘esprit loft avant l’heure, en bref, il n’y avait pas assez de murs et des étagères de livres séparaient ma chambre de la petite salle télé où une télé noir et blanc m’a permis de voir en direct le clip Thriller de Michael Jackson et aussi la chute du Challenger qui sont sans doute les premiers souvenirs télévisuels qui restent gravés dans ma mémoire.

Un peu plus grande, nous avons déménagé dans une autre maison. Cette fois-ci l’étage était disposé en étoile, avec la salle télé au centre et toutes les chambres autour. Mes parents étaient de ceux qui ne veulent pas que les portes des chambres soient fermées, sauf si nous nous changions bien sûr ! Donc quand j’allais me coucher le soir, j’entendais en bruit de fond les infos à la télé.

De plus comme j’arrive à me concentrer sur plusieurs trucs à la fois, j’avais le droit de faire mes devoirs en regardant la télé si et seulement si mes notes ne descendaient pas…

Je suis un pur produit de l’audiovisuel, comme dirait Arthur, je suis un enfant de la télé. Je suis malheureusement une téléphage, c’est comme mon animal de compagnie, j’ai besoin d’entendre ça en bruit de fond.

Mais les choses ont bien changé. Pourquoi ? LUI a été élevé d’une autre façon, pas de télé, jamais, sauf peut-être Thalassa… Il ne connaît presqu’aucun dessin animé et n’a pas de références télé, il n’a (ce n’est pas un défaut) aucune Burger Culture… Enfin, je dis « il n’a » mais je devrais dire « il n’avait », car depuis que je partage sa vie j’ai un peu aidé à combler ce vide. Donc, LUI est un peu blasé par mon addiction à la télé, mais depuis la naissance de BB des nouvelles règles ont été instaurées dans la maison. Car ni LUI ni moi voulons que BB grandisse accro à la télé. Donc je me fais violence et je me prive de télé le plus possible.

Bon au moins dès que BB dort nous pouvons nous poser et partager quelques séries ensemble. Car oui, j’aime les séries. Je les regarde presque toutes. Que ça soit celle d’enquêtes policières ou les séries médicales et surtout celle de SF. J’aime aussi certaines geekitudes comme BBT ou IT Crowd, et bien sûr je suis une fan invétérée de Star Trek et tous ses produits dérivés.

J’ai regardé les séries de mon âge, pas super fan de Dawson je l’ai quand même regardé car « elle me parlait » c’était générationnelle. J’ai évidemment enchaîné avec Friends et un peu plus tard avec S&TC (quoique j’étais quand même trop jeune pour les suivre et sentir qu’elles parlaient de ma vie car j’ai plus d’une dizaine d’années d’écart avec les héroïnes), et plus dernièrement HIMYM. J’ai aussi eu ma grande période L Words et Young Americans. Je crois qu’en réalité je ne suis restée imperméable qu’à 24, Lost et Weeds. Pourquoi ? Je ne peux pas vraiment expliquer ce phénomène…

Ces séries sont assez bien faites car il arrive toujours un moment où on a l’impression de vivre ou avoir vécu exactement la même chose que les personnages.

C’est pour cela qu’au début de notre relation, quand LUI a trouvé qu’il fallait faire une pause je l’ai tout de suite mis en garde sur le sens de la pause pour ne pas vivre ce que Rosse t Rachel avaient vécu. Ross et qui ? me dit-il ? C’est des amis ? Je les connais ?

Je lui ai tout de suite mis les points sur les « i » et montré les extraits ce qui lui a rapidement remis les idées en place et finalement avons éviter de prolonger cette étape.

Friends - We were on break

Je me souviens également d’un épisode de la série HIMYM :

 

Ted arrive à la salle de sport quand Robin fait du développé-couché.

Ted : Je voulais juste venir pour te remercier.

Robin : Me remercier de quoi ?

Ted : Tu sais comme c'est dur pour des ex d'être amis à cause de la tension sexuelle ? Envolée ! Merci.

Encore une fois c’est tellement vrai !

Aussi quand j’ai vu l’épisode HIMYM où ils parlent du Crochet j’ai tout de suite réalisé qu’en effet tout le monde avaient tendance à un moment de sa vie à garder quelqu’un sous le coude au cas où, oui je vous l’accorde, c’est terrible, mais je pense que c’est vrai.

HIMYM - Hooked

C’est d’ailleurs dans ce même épisode qu’ils parlent des cochons nains. Je ne savais même pas que cela existait, puis j’ai fait quelques recherches et je fusse surprise d’apprendre que ces petites bêtes ultra mignonnes deviennent des vrais monstres :

20 Minutes

Oui, quand je ne connais pas quelque chose je cherche. Pareil quand dans Docteur House, le célèbre docteur grincheux et boiteux fait une fixette sur le Lupus, je cherche pour savoir ce que c’est.

 

Avant j’avais honte de connaître autant de séries, mais finalement ce n’est pas grave, je ne passe pas mon temps à regarder de la téléréalité ou encore la nouvelle tendance de la real-TV. Et puis comme je ‘lai dit au début, ce temps est révolu, pour l’instant j’arrive encore à tenir, mais je ne sais pas si cela va durer longtemps. Les soirées de ce faux printemps sont froides et j’ai plus envie de rester devant la TV que de sortir me promener avec LUI et BB.

Depuis 3 ans je suis devenue accro aux séries de vampires. Je regarde Vampire diaries mais surtout True blood.

Rien à voir avec Twilight et ces petits vampires gentils tiraillés mièvrement entre leurs pulsions et l'amour. True blood c'est plus du style Entretien avec un vampire.

Des vampires diablement sexys, séduisants, attirants avec des pouvoirs de manipulation mentale. Ils crament au soleil et n'ont pas une peau qui brille comme un diamant. Ils aiment parfois mais mangent surtout, oui il y a toujours un qui ne sait pas s'il aime l'humaine (qui en fait est à moitie fée, oops je vous dévoile des infos!) ou s'il est juste attiré par son sang mais c'est moins violent.

LUI trouve qu'il y a trop de sang, trop de violence, trop de sexe et surtout trop de surnaturel (vampire, métamorphe, loup garou, sorcier, fée, déesse, etc) et en fait il a raison. Mais j'aime bien, ca réveille sans doute l'ado qui sommeille en moi.

LUI ne déteste pas le fantastique, nous avons réussi à trouver un terrain d'entente dans les séries de contes Once upon a time et Grimm par exemple. Grimm nous avait beaucoup plu au début, puis après quatre ou cinq épisodes elle nous a perdus, je trouve qu'elle manque de rythme, les personnages sont torturés mais restent un peu mous. C'est bien dommage car l'idée était sympa.

La série qui a toujours marché et qui ne me captive pas est Doctor Who. Je trouve les scénaristes super malins, le concept de réincarnation dans une nouvelle enveloppe corporelle pour pouvoir changer de comédien et de caractère dès que la serie s'essouffle est plus qu'intelligent et surtout efficace parce qu'en partant de cette prémisse le téléspectateur est plus indulgent quand il tombe sur certaines anomalies. Le problème est que du coup il est plus difficile de s'attacher au personnage principal. D'ailleurs je sais que certaines saisons de Doctor Who me rebutent, c'est physique, je ne supporte pas la gestuelle du comédien.

Dans le même genre, j'ai eu beaucoup de mal à suivre Grey's anatomy parce que j'étais allergique à Meredith Grey. Je ne supportais pas cette fille qui faisait semblant de souffrir tout le temps. OK, elle avait des soucis, mais bon elle réussissait professionnellement, elle avait un toit et un salaire et surtout le beau médecin de l'hôpital lui courait après dès le début!!! Qu'est ce qu'il lui fallait de plus... J'ai donc essayait de voir si un autre personnage me faisait aimer la série mais même le cynisme de Christina Yang n'a pas réussi à me convaincre, son personnage est trop poussé, rien à voir avec l'équilibre parfait que les scénaristes de Docteur House ont réussi à trouver.

Il est difficile d'aimer une série quand on n'accroche pas avec son personnage principal. La solution a sans doute été trouvée par HIMYM ou le meilleur exemple de série chorale. Ted a beau me saouler avec ses états d'âmes, les autres sont la pour sauver la mise. Heureusement Barney montre son côté le plus coloré!

Et puis je peux aussi ne pas être attirée par un personnage en particulier et être attirée par l'histoire elle même. C'est le cas des Tudors et Borgia. J'ai ingurgité les épisodes disponibles en pas plus d'une semaine. Je suis très bon public pour les séries historiques. Quoique pas toutes, je n'ai pas été convaincu par Camelot.

En fait j'aime tout des qu'il y a une logique. C'est pour cela que je n'ai regardé que deux épisodes de Lost. Le premier épisode était prometteur puis c'est parti en cacahuètes, avec des monstres et autres trucs qui tombaient comme un cheveu dans la soupe. Si ce n'est pas logique ce n'est pas captivant pour moi.

Et c'est sans doute la même raison pour laquelle je suis dure avec les Spin-off, je veux bien y croire et suivre un personnage en dehors de la série d'origine mais alors on ne change ni sa vie ni sa définition! Je n'ai eu aucun problème à suivre les CSI ou les NCIS quelque soit la version...

Ils restent des séries que je peux regarder sans regarder telles que Cougar Town, je ne la suis pas, si je tombe dessus je peux regarder un épisode comme ca mais sans plus.

En écrivant tout cela je me rends compte que je donne l'impression d'une personne qui passe la journée devant la télé, mais attention je lis beaucoup, plus encore depuis que je passe du temps dans le métro! Je prépare d'ailleurs un post sur le dernier livre qui m a séduite.