Ça y est, nous y sommes, une année est déjà passée et BB a grandi.
Le temps passe vite, oui, je sais, toutes les jeunes mamans le disent : « Profite des premiers mois, tu verras le temps passe trop vite et ils grandissent tellement… »
Mais c’est vrai ! Le mien ne marche pas encore, mais il rampe, raconte plein de trucs que je ne comprends pas, sait ce qu’il veut, boude, crie, pointe tout du doigt, regarde partout et tire les cheveux, les boucles d’oreilles, colliers et tout ce qu’il peut en fait.
Une année passée, c’est le moment pour moi de regarder en arrière. Certes je suis 100% heureuse d’avoir ce petit bout avec moi, il est adorable et rempli ma vie de bonheur et aussi de soucis… Mais je n’oublierai pas les 3 faits marquants de mon passage à la vie de maman et dont on ne m’avait pas assez parlé :
1.- La dépression post-partum (périnatale) ou baby blues !
Kézako ?
D’après Wikipedia :
- Avant l'accouchement, certaines mères présentent tous les éléments d'une dépression qui est liée à leur grossesse et qui rend celle-ci compliquée. Elles semblent ne pas pouvoir se réjouir de la venue de l'enfant et parfois cela vient de circonstances de vie difficiles (problèmes familiaux, de couple, migration, conditions matérielles…) ; dans d'autres cas, la dépression n'est pas rattachable à un événement extérieur mais à l'état intrapsychique de la future mère que la grossesse confronte à des problèmes non-résolus.
- Après l'accouchement, environ la moitié des femmes (entre 10 et 80 % selon les études) connaissent un épisode de baby blues : il survient entre le deuxième et le quatrième jour après l'accouchement, dure en moyenne deux jours et, dans la majorité des cas, ne se prolonge pas au retour à domicile. Il associe des pleurs, une émotivité importante, le sentiment d'incompétence. Le baby blues est souvent sans lendemain. Il est bien différent de la dépression post-partum qui survient le plus souvent après un intervalle libre de 1 à 2 mois et réalise un tableau de la dépression typique ou masquée. La dépression post-partum (DPP) est la plus fréquente des complications du post-partum. Elle survient dans environ 15 % des accouchements1. Elle demeure souvent méconnue, en raison de la réticence culturelle à envisager qu'un accouchement et l'arrivée d'un bébé ne soient pas vécus dans le bonheur ; le "diagnostic" de fatigue, la responsabilité du bébé, qui pleure trop, dont le sommeil n'est pas réglé, retardent encore trop souvent la prise en charge. C'est souvent que le diagnostic est fait à l'occasion d'une consultation pédiatrique ou pédopsychiatrique devant des symptômes du bébé : troubles du sommeil, de l'alimentation.
Lors d'une dépression post-partum mineure, les symptômes sont plus intenses que pour le baby blues avec une période sensible les 3 premiers mois. Les symptômes sont pénibles et invalidants. Cependant la mère ne consulte généralement pas pour elle-même mais pour le bébé. Les troubles peuvent persister jusqu'aux deux ans de l'enfant, si la dépression n'est pas prise en charge. Présentation clinique de la mère : humeur dépressive en fonction des jours, notion de travail et non de plaisir avec le bébé, anxiété, irritabilité, perte d'appétit sans perte de poids, estomac noué, palpitations, céphalées, fatigue, sensation de faiblesse, nervosité, troubles du sommeil, endormissement difficile, sensation d'être mieux avec les autres mais peur de sortir, sensation d'être tendue, irritable avec le bébé (ce qui entraine une grande culpabilité).
Lors d'une dépression post-partum majeure, la femme est très préoccupée par son monde interne, elle a le faciès triste, elle est effondrée, vide ou agressive. Les troubles d'une DPP majeure commencent soit dès la 2e semaine après la naissance, soit la 5e semaine, soit entre le 10e et la 14e (pics). Il y a un risque important pour le bébé. Présentation clinique de la mère : troubles du sommeil, ralentissement psychomoteur, sensation d'être malade, perte d'appétit et de poids, difficultés à penser, se concentrer ou même agir, perte d'espoir, altération de la perception de soi et des autres, sensation d'être une mère incompétente, idées suicidaires.
Alors, ils disent la moitié, cela me semble très faible, moi je pencherais pour 90% des femmes. Attention, pas tout le monde le vit de la même façon, en plus il faut être honnête certaines grossesses-accouchement se passent très bien, mais les troubles hormonaux sont là pour toutes les femmes !!!
Moi ? Vu toutes les difficultés que j’ai eu pendant la grossesse et pendant le premier mois de BB à l’hôpital et bien j’ai réussi à tenir le coup, mais je suis sûre d’avoir vécu des forts moments de déprime, la preuve ? un matin les puéricultrices et sages-femmes essayaient de me consolaient et ont finalement appelé LUI à midi pour lui dire que je pleurais depuis 7 heures du matin…
2.- Les tranchées
Kézako ?
Votre utérus qui mesurait 6 à 8 cm avant votre grossesse a pu se gonfler, jusqu’à 33 cm. Une fois la délivrance terminée, votre utérus commence immédiatement à se rétracter et à diminuer de volume.
On parle de l’involution de l’utérus, grâce aux contractions utérines, votre utérus va progressivement retrouver sa taille initiale, c’est à dire la taille d’une grosse figue. Ces vives contractions appelées “tranchées” s’apparentent à des violentes coliques et durent pendant 3 ou 4 jours.
Les tranchées sont plus fortes au fil des grossesses, car les fibres musculaires ont été distendues à plusieurs reprises.
Elles seront également plus fortes si vous allaitez parce que, en tétant, le bébé déclenche la production d’ocytocine, une hormone qui agit sur la montée de lait et stimule la contraction de l’utérus. Si vous avez décidez d’allaiter, vos contractions seront plus fortes, mais aussi plus efficaces pour retrouver un ventre plat !
Les tranchées ont comme autre avantage d’écarter tout risque d’hémorragie, en comprimant les vaisseaux sanguins qui se sont ouverts au passage de votre bébé, ces vaisseaux, privés de débit, s’amenuisent au point de redevenir de simples capillaires.
Utiles ou pas, moi, personne ne m’en avait parlé ! Et croyez moi, j’en ai souffert. Pourtant je ne suis pas douillette… Après la césarienne je me suis levée et j’ai supporté la douleur sans trop me plaindre.
Mais les tranchées ??? Ce fût une autre affaire, j’ai pleuré, j’étais pliée en deux. J’ai cru qu’on déchirait mon corps en deux.
C’est aussi pour cela que lorsqu’une autre amie enceinte m’a demandé ce qui m’avait le plus marqué de ma vie de mère je lui en ai parlé !
3.- Les poussées de croissance
Kézako ?
Vous remarquerez que votre bébé passe par des phases de croissance accélérée, vers 7-10 jours, 3 semaines, 6 semaines, 3 mois et 6 mois. D'un seul coup bébé se met à téter toutes les 2 heures, ou bien plus souvent (surtout le soir), et ne semble jamais satisfait. Ces phases de croissance, comme on les appelle permettent à la lactation de s'adapter à bébé, en demandant plus de lait, il permet à la lactation de s'adapter. Ne vous affolez pas, surtout ne lui donnez pas de biberons de complément, laisser le téter plus souvent et plus longtemps pendant 2 ou 3 jours.
Ça non plus, on ne m’en avait jamais parlé !
J’ai cru que j’allais me pendre, BB pleurait toutes les heures, il n’était jamais satisfait, j’étais fatiguée, je ne le comprenais pas…
Heureusement j’ai des amies… le matin même j’en ai eu une au téléphone qui m’a expliqué ce que pouvait se passer, et j’ai compris…heureusement !