Définition:

Le blog d'une maman, "workaholic anonyme", qui aime tester et découvrir le monde de son tout petit mais sort aussi le nez des couches pour commenter les infos ou raconter ce qui lui passe par la tête ou par l'esprit.

Aidez-moi

SVP aidez-moi à corriger les textes. Parfois je tape trop vite ou je n'ai tout simplement pas le temps de me relire, des fautes d'orthographe peuvent donc se glisser dans les posts. N'hésitez pas à me les signaler en glissant un commentaire et je les corrigerai. Vous pouvez être sûrs que je ne me vexerai pas, au contraire cela me sera très utile, cela évitera aux autres lecteurs de trouver des erreurs (horreurs) et à moi la honte de les découvrir. Merci

samedi 25 mai 2013

Suicide Club





Des suicides et des coups de feu à la pelle dernièrement dans les infos...

Un homme se suicide dans une école maternelle (Nouvel Obs). 
Un autre tire sur le plateau du grand journal (Le Soir). 
Un dernier se suicide à Notre Dame (Le Monde) ...
Entre autres, car la presse n'a pas beaucoup parle mais en fin de semaine dernière un homme s'est jeté devant un transilien ce qui a semé la pagaille...

J'ai toujours un grand respect et une profonde admiration pour les suicidés. Attention, non pas que j'aspire à faire la même chose, mais parce que je trouve que le suicide requiert d'une force de caractère incroyable.
J'entends souvent dire que le suicide est un acte de lâcheté. Ce n'est pas totalement faux, mais il n'y a pas que ça.
N'importe qui peut avoir un moment de faiblesse. 
N'importe qui peut dire "je veux que ça s'arrête, je veux que ça cesse, je veux mourir" quand les problèmes sont trop grands. 
Et c'est à cause de cela que les gens pensent que les suicidaires sont lâches, puisqu’ils n'ont pas le courage d'affronter la réalité et les problèmes. 
Mais passer à l'acte est un autre chose, le faire requiert de beaucoup de courage quand l'acte est réfléchi.

Les infos nous ont parlé des différents suicides et ce qui les différencie sont les motivations.
La motivation qui m'a le plus interpellée est celle du vieil homme qui s'est suicidé à Notre Dame.

Je n'appelle ni à la haine, ni à la violence. 
Je ne souhaite au plus profond de moi ni le mal aux gens ni la mort aux personnes.
Mais je me dis que finalement, si cet acte pouvait servir d'exemple à ceux qui comme ce vieil homme ont des pensées extrémistes, ceux qui pensent que l'amour entre personnes du même sexe est une aberration, ceux qui croient que l'immigration afro maghrébine est la source de tous les problèmes de l'univers, etc, peut être que cette mort ne sera pas totalement inutile.

P.S.: Petit message aux membres des FEMEN, vous avez encore tapé à côté, je ne suis ni croyante ni pratiquante, mais mesdames, respectez les lieux sacrés, quelque soit la religion, votre dernier "happening" a encore une fois desservi votre cause...

mercredi 22 mai 2013

Les pâtes vivantes

Nom:

Les pâtes vivantes
 

Adresse:

46, rue du Faubourg Montmartre
75009 Paris
01 45 23 10 21

Transport:

Pelletier
Grands Boulevards

Lien:

 

Description:

Petit restaurant asiatique où l'on peut consommer sur place ou à emporter.

Avis:

Les passants s'arrêtent devant la vitrine de ce restaurant où une cuisinière chinoise fabrique des pâtes fraîches qu'elle étire et enroule à la main avec une dexterité incroyable.
Ce restaurant est petit, donc évitez d'y aller en heure de pointe, tenter votre chance une demi heure avant le rush pour avoir un peu de place car les chaises sont assez rapprochées.
Tout est à tester, tout est bon, les tempuras, les ravioli, les plats, les soupes...
Les produits sont frais, les nouilles délicieuses, les plats copieux et les prix abordables.
Par contre attention, quand ils vous disent que c'est pimenté et bien, c'est pimenté!!! C'est le seul restaurant asiatique (même en Chine je n'avais pas trouvé ça) où quand le serveur vous dit "c'est très piquant" et bien c'est PIQUANT, j'ai pour une fois presque eu du mal à finir mon assiette, pourtant j'adore quand c'est pimenté, même le piment antillais me fait rire...

lundi 20 mai 2013

Willow

Je disais dans Femme(s) au bord de la crise de nerfs que j’étais nanophobe.
 
Qu’est ce que donc ? Google est comme toujours mon sauveur et nous donne la définition suivante:
Nanophobie ( Pathologie ) Nom féminin singulier -  Crainte exagérée des nains
(Par contre cette fois-ci Wiki n’est pas mon ami puisqu’il n’y a pas de page consacrée à cette phobie…)

Alors oui, je suis nanophobe, en fait je pense que cette phobie a commencé à mon adolescence.
Non, je n’agresse pas les personnes de petite taille, je ne pars pas en courant et je ne m’évanouis pas non plus. C’est une phobie comme une autre, comme ceux qui ont peur des araignées ou des serpents, et évidemment ça peut se soigner, et j’y travaille.
Alors après réflexion je me dis que cela est juste une question de référentiel. Je ne suis pas bien grande non plus, du coup j’ai l’habitude de regarder en face de moi ou vers le haut quand je parle à quelqu’un, donc quand je suis obligée de parler à des gens vraiment plus petits que moi (c’est qui n’est pas courant) tout mon référentiel est perturbé, plus de repères…
J’ai beaucoup lu, fais des tonnes de recherches, je me suis renseignée, mais je n’ai pas trouvé de vrai sens à cette phobie et encore moins compris d’où me venait-elle.
Je pense aussi que c’est une histoire de proportions, car si cela venait juste de mon idée de repères j’aurai en théorie peur des enfants aussi alors qu’en fait non, je peux jouer avec les enfants sans problème !!!
Voyons, j’essaye de trouver une explication logique à cette peur irrationnelle, mais comme toute phobie elle s’explique difficilement.

Quand j’étais petite je regardais « L’île des fantaisies » et je n’avais pas peur de Tattum…

Pourtant je me souviens bien d’avoir été très gênée la première fois que j’ai vu « Joséphine ange gardien ».
 
Mais je sais que je tiens le bon bout, il y a eu une grande évolution :
- Il y a 7 ans, à Lyon, je suis restée pétrifiée sur le quai, pâle comme un linge, sans pouvoir prendre le métro car il y avait un nain dans le wagon où je voulais monter.
- Il y a 3 ans, je suis restée pâle et muette dans un aéroport mexicain car il y avait un nain qui allait prendre le même avion que moi (j’étais avec une collègue qui connaissait ma phobie) mais j’ai quand même réussi à marcher et monter dans l’avion
- Actuellement, je prend souvent le même train qu’un nain qui doit sans doute habiter pas loin de chez moi, je ne prend pas le même wagon encore mais qui sait peut-être un jour…
- Vendredi je vais regarder NCIS LA et je ne vais pas fermer les yeux en voyant Hetty (Quoique Linda Hunt n'est pas vraiment naine puisqu'elle est atteinte du syndrome de Turner, j'ai d'ailleurs appris en écrivant ce post qu'elle avait servi de modèle pour le personnage d'Edna E. Mode dans Les Indestructibles)

P.S. : Attention, je n’ai RIEN contre les personnes de petite taille (restons politiquement corrects) j’ai juste une phobie, et une phobie, et bien, ça ne s’explique pas…

dimanche 19 mai 2013

Nouille

 

Nom:

Nouille (Désolée, je ne sais pas lire les idéogrammes)

Adresse:

1 Rue Faidherbe  
75011 Paris
01 44 93 46 20

Transport:

Reuilly Diderot
Faidherbe Chaligny

Lien:

Pas de page internet

Description:

Petit resaturant de nouilles asiatiques où l'on peut consommer sur place ou à emporter.

Avis:

Comme pour le resto les "Pâtes vivantes", la vitrine attire le passant, puisqu'un cuisinier chinois fabrique des pâtes maison qu'il tire à partir d'une grosse boule.
Les pâtes sont excellentes, les plats généreux, les produits frais, le service chaleureux et SURTOUT l'endroit est bien aéré et la cuisine n'est pas grasse, donc on ne sent pas la friture en sortant.
Le personnel est souriant et pas stressé et la qualité excellente.
Les pâtes faites maison sont un peu plus chères mais succulentes.
C'est un bon rapport qualité-prix et une pause agréable au déjeuner.

samedi 18 mai 2013

Gatsby

Gatsby le Magnifique (The Great Gatsby) est un roman de l'écrivain américain Francis Scott Fitzgerald, paru en 1925.
D’après Wikipedia, plusieurs adaptations cinématographiques en ont été réalisées :
1926 : Gatsby le Magnifique (The Great Gatsby), film de Herbert Brenon avec Warner Baxter
1949 : Le Prix du silence (The Great Gatsby), film de Elliott Nugent avec Alan Ladd
 1974 : Gatsby le Magnifique (The Great Gatsby), film de Jack Clayton avec Robert Redford
 2000 : Gatsby le Magnifique (The Great Gatsby), téléfilm de Robert Markowitz avec Toby Stephens et Mira Sorvino
 2013 : Gatsby le Magnifique (The Great Gatsby), film de Baz Luhrmann avec Leonardo DiCaprio

Ainsi qu'un opéra :
1999 : The Great Gatsby, opéra de Harbison créé au Metropolitan Opera de New York avec Jerry Hadley dans le rôle titre


L’histoire de Gatsby Le Magnifique est la suivante :
Printemps 1922. L'époque est propice au relâchement des mœurs, à l'essor du jazz et à l'enrichissement des contrebandiers d'alcool… Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région du Middle-West pour s'installer à New York. Voulant sa part du rêve américain, il vit désormais entouré d'un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby, qui s'étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy et de son mari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble. C'est ainsi que Nick se retrouve au cœur du monde fascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leurs amours et de leurs mensonges. Témoin privilégié de son temps, il se met à écrire une histoire où se mêlent des amours impossibles, des rêves d'absolu et des tragédies ravageuses et, chemin faisant, nous tend un miroir où se reflètent notre époque moderne et ses combats.

Pourquoi ai-je envie de voir ce film ?
Pour comparer avec la version avec Robert Redford et Faye Dunaway (Je ne connais malheureusement pas la version de 1926).
Parce que la B.O. est géantissime.
Parce que j’aime l’ambiance Années Folles.
Parce que le casting est très réussi.

P.S. A lire, l’excellent article paru dans Le Monde et aussi celui du Télérama:
http://www.telerama.fr/festival-de-cannes/2013/gatsby-le-magnifique-de-baz-luhrmann-avec-leonardo-dicaprio,97499.php

vendredi 17 mai 2013

Mama

J’adore me faire peur, un bon film d’horreur, mmm… j’adore ça.
Dans une ancienne vie, avant mon arrivée en région parisienne, j’avais une amie qui aimait aussi aller au cinéma pour se faire peur, du coup je loupais rarement les BONS films d’épouvante. Attention, je ne parle pas forcément du trash gore qui gicle partout genre SAW (quoique j’ai bien apprécié les premiers voltes, je n’ai pas eu la chance de voir les derniers même si on me les a gentiment passé), parce que parfois moins on voit plus on a peur. Les asiatiques sont très forts à ce jeu là et font parfois des films qui causent l’insomnie pendant plusieurs nuits.

Puis j’ai changé de vie, j’ai connu LUI, et il m’a avoué qu’il ne connaissait :
  • Ni les grands classiques du cinéma (genre Autant en emporte le vent)
  • Ni les grands fils de science fiction (genre Star wars)
  • Ni les grandes comédies musicales (genre My fair lady)
  • Ni les films d’horreur (genre The ring mais la version japonaise)

Bref toute une éducation cinématographique à faire !!!
Au début il a fait beaucoup d’efforts. Puis un jour je me suis rendue à l’évidence, il a découvert avec plaisir les trois premières catégories mais n’éprouve AUCUNE attirance pour la dernière.

Donc petit à petit j’ai laissé passé les occasions de voir des films qui font peur, puis aller au ciné seule ce n’est pas drôle. Je me dis que je suis tellement fatiguée après une journée avec BB que rien ne pourrait m’enlever l’envie de dormir…
 

L’histoire de Mama est la suivante :
Deux sœurs, Victoria et Lily, disparaissent mystérieusement, le jour où leurs parents ont été tués (Si j’ai bien compris, le père est un assassin et en se cachant dans la forêt avec ses filles se fait tuer par un esprit surnommé Mama qui essaye de protéger les fillettes). Leur oncle Lucas et sa petite amie Annabel les recherchent désespérément. Cinq ans plus tard, les petites filles sont retrouvées dans une cabane délabrée et partent habiter chez Lucas, Annabel tente de leur réapprendre à mener une vie normale. Mais elle est de plus en plus convaincue que les deux sœurs sont suivies par une présence maléfique… Mama aurait donc suivie les fillettes folle de rage qu’on lui enlève ses protégées.

Pourquoi ai-je envie de voir ce film ?
Parce qu’il est produit par Guillermo del Toro et qu’en général il sait faire frissonner le spectateur sans pour autant montrer des scènes sanglantes.
Parce que le casting est bon.
Parce que le filtre utilisé pour tamiser la lumière a l'air de donner une ambiance à la limite du lugubre.
Parce que cela fait trop longtemps que j’ai envie d’aller voir un film d’horreur.
Parce que l’histoire à l’air intéressante, un peu entre « Deux sœurs » et « La dame en noir ».

jeudi 16 mai 2013

Le farceur


BB  a dû passer sa visite du 9ème mois. Donc ce matin chez la pédiatre (que j'appellerai P), nous devons répondre à quelques questions:

P: "Il reconnaît son prénom?"
G: "Oui"

Elle l'appelle, aucune réaction.

P: "Il joue aux marionnettes avec ses mains?"
G: "Oui un peu"

Elle lui fait ainsi font font font et aucune réaction.

P: "Il vous parle?"
G: "Ah ça oui!"

Silence radio!

...

G: "Je vous assure il fait tout cela"

Nous discutons encore ensemble et testons d'autres trucs du genre "il se retourne tout seul", "sait enlever le tissus qu'elle lui a mit sur le visage" etc.

Bien sûr ce fût un échec total. BB a fait la crêpe quand nous l'avons mis sur le ventre et s'est mis à pleurer alors qu'il ADORE rouler du ventre vers le dos et inversement.

La pédiatre m'a expliqué que parfois les bambins son inhibés chez le docteur et ne se comportent pas pareil qu'à la maison, elle voulait donc bien croire que je disais la vérité et je n'étais pas en train d'inventer des prodiges sur mon fils.

Fin de la visite, une fois dehors je vois deux petites mains qui jouent AUX MARIONNETTES et j'entends GAGAGAGA, BLABLABLA, PATATATATATA...

Pfff...

BB est un petit farceur!

mercredi 15 mai 2013

The shop around the corner



J’ai toujours aimé lire.
Déjà toute jeune je lisais beaucoup. D’abord parce que j’habitais loin de l’école et que je profitais des longs trajets pour dormir ou pour lire. Puis parce que j’étais une gentille fille avec des bonnes notes et des couettes qui passait un peu de temps à la bibliothèque pour s’instruire pendant qu’elle aidait ses camarades de classe à finir leurs devoirs.
J’ai commencé à l’école, avec le Club des Cinq, la bibliothèque rose, Les malheurs de Sophie et autres Comtesse de Ségur.
Puis au collège tout y passait de la Princesse de Clèves à Fanfan en passant par les Victor Hugo, Alexandre Dumas, Stendhal, et Jules Verne.
Seuls certains auteurs restent des énigmes pour moi :
Flaubert : Pourquoi !? Pourquoi nous infliger Mme Bovary, je ne peux pas lire ce livre, il est lent, mou et c’est fait exprès pour ressentir l’ennui de l’héroïne, c’est gagné, je m’ennui
Proust : A la recherche du temps perdu, j’ai évite de chercher et j’ai surtout évité de perdre du temps, je n’ai jamais dépassé la cinquième page pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé.
Zola : juste trop sombre, trop pauvre, trop triste, il me déprime.
Sinon, en général je lis tout ce qui me passe sous la main.
Au lycée je suis devenue une vrai fan des auteurs romantiques maudits : Rimbaud, Verlaine, Baudelaire, etc
J’aimais aussi les auteurs de théâtre, comme par exemple Alfred de Musset.
Bon, là je parle uniquement de mes lectures en français, mais j’ai eu la chance d’avoir des très bons enseignants en littérature espagnole, qui m’ont inculqué la passion de la lecture d’auteurs espagnols et latino-américains tels que Eduardo Galeano, Mario Benedetti, Miguel de Cervantes, etc.
Puis je suis arrivée en France et j’ai découvert les livres de poche et les longs trajets en transport public où on peut se poser et lire tranquillement.

Souvent les filles sont fan d’écrivains comme Marc Levy et Guillaume Musso. Moi j’ai du mal, j’ai essayé pourtant, surtout dans le métro en fait, mais j’avoue que je peux en lire un pas plus ou pas à la suite du moins… Je ne vais pas dire que je les trouve mauvais, non, pas du tout, puis ils sont facile à lire, mais je trouve les histoires un peu trop « douces ». Attention, je n’ai pas dit mièvres, juste trop sucrées pour moi.



 
Plus jeune j'ai succombé au charme d'Alexandre jardin (comme toutes les jeunes filles de l'époque je crois...)



Je leur préfère Lauren Weigsberger ou Sophie Kinsella dans le même genre de lecture facile et édulcorée.




Un peu moins sucré Katherine Pancol ou Anna Gavalda qui peuvent me faire réfléchir et me tirer quelques larmes (oui, même dans le métro)





Beaucoup plus dense et psychologique, j’aime lire du Augusten Burroughs ou même du Pedro Almodovar.




J'ai eu "horreur" de la vague médiatique autour du "Da Vinci Code". Attention je comprends l'engouement pour ce livre, le sujet étant attirant pour la plupart des gens, puis enquête religio-scientifique, suspens et thriller est une très bonne combinaison. J'aurais dû adorer, mais je n'ai pas accrocher avec cette intrigue un peu trop "facile" à mon goût et le type d'écriture m'a laissé stoïque... Je préfère largement Agatha Christhie à Dan Brown !




Je ne suis pas tombée encore dans la vague des « Fifty Shades of… », je ne suis pas sûre de me laisser tenter en fait, j’ai peur que ça soit un peu trop sombre ou trop « cash »…




Du coup, comme ma belle sœur m’avait offert Timeville j’ai commencé la lecture de ce livre. C’est en fait le dernier livre qui m’a vraiment marqué. Certes il n’est pas prise de tête, ni dense, ni psychologique. Sa lecture est facile et mêle un peu la science fiction, les mythes modernes et les problèmes familiaux. J’ai été agréablement surprise par ce roman, même si à la fin l’auteur n’a pas vraiment expliqué le pourquoi du comment (désolée je vous dévoile un secret) cela ne m’a pas vraiment dérangé.

lundi 13 mai 2013

Femme(s) au bord de la crise de nerfs


J'ai profité de ces quelques fériés de début mai (1, 8 et 9) pour prendre des jours et faire un pont et un viaduc comme ils disent.

J'ai aussi discuté avec ma nounou (Mission Impossible (ou presque)) qui a donc fini la période d'adaptation avec succès (c'est plutôt BB qui a passé cette période avec succès mais enfin bref) et j'ai décidé de garder BB à la maison. Mon chef est très arrangeant, si je n'ai pas de travail urgent à rendre je peux gérer mon temps comme une grande et prendre des congés. Pour LUI ce n'est pas la même histoire, au boulot ils lui ont dit de prendre soit le jeudi soit le vendredi et s'il prenait le vendredi 3 mai il ne pouvait pas prendre le 10 mai car cela ferait 2 longs WE... Et ça alors qu'il a fini ce qu'il avait en suspens... Bref, chaque boîte et chaque chef est différent!

Alors, cela fait plus d'un mois que nous sommes installés dans notre nouveau Chez Nous, nous avons encore quelques chantiers en suspens. Nous avons donc pensé que c'était une bonne idée de les clore pendant ces petites vacances...

Fausse Bonne Idée! Pourquoi? Parce que le 1er mai, qui devait être tranquille après un BBQ chez une copine s'est avéré complètement différent.

D'abord, il n'a pas fait beau, donc le BBQ est tombé à l'eau. Puis ma sœur et ses enfants ont décidé de passer quelques jours chez nous, donc nous ne pouvions pas envisager de faire les petits travaux de la maison. Ils ne sont restés que trois jours mais il faut être honnête, mon neveu est une pile électrique, il n'arrête JAMAIS, un peu comme Taz dans les Looneys Toons, il saute, il court, il casse, et tout cela a seulement sept ans. Le bilan après trois jours a été moins lourd que ce que nous craignions. Mais je commençais déjà les vacances fatiguée.


Nous avons quand même essayé d'avancer un peu les travaux, mais BB ne nous a pas laissé de répit, comme tous les bambins il veut qu'on s'occupe de lui, puis monsieur voudrait courir alors qu'il ne sait même pas marcher, il cherche à s'asseoir et perd l'équilibre, du coup Boum et puis Ouin... Heureusement nous avons renforcé le rembourrage du parc...

Premier gros chantier : faire enfin de vraies courses. Car en ce moment on vit à flux tendu et c'est agaçant de faire des "petites courses" tous les trois jours... Comme nous sommes courageux, nous avons mis le Drive ou les livraisons de côté et avons décidé de faire les "vraies courses" au supermarché... Oui, super idée, aller au supermarché tous les trois avec BB!!! Comment faisaient les femmes avant l'invention des services de livraison (Quoique j'ai vu que M Olsen allait livrer parfois les grosses courses dans la Famille Ingalls) et internet... BB a dormi, au début, puis s'est réveillé, il s'ennuyait, voulait sortir de sa poussette, voulait jouer, voulait les bras... LUI et moi ne savions plus quelles allées nous intéressaient, je m’énervais, je fatiguais, j'avais mal à la tête.
Bilan des courses : la moitié du panier rempli de ce dont nous avions besoin, l'autre moitié de trucs pour dépanner...

Deuxième chantier : aller chercher des colis: à la poste, au relais kiala et au relais colissimo. Évidemment je n'avais pas pu tout avoir à un seul endroit, cela aurait été trop simple...
Mais vous savez parfois en passant une commande sur internet vous voyez "frais de port gratuits au relais X", mais en fonction du site ce n'est pas le même relais.
Alors, l’un avait renvoyé mon colis chez l'expéditeur par erreur, l'autre était fermé, le troisième n'avait pas mon colis mais l'a trouvé chez un autre relais à perpette les ouailles parce que le livreur est dyslexique et cela lui arrive souvent de confondre 62 et 26 pour les numéros d'identification des relais... Pfff, mais si cela lui arrive souvent pourquoi ne font ils pas quelque chose!!!
Bilan : pas de colis, donc je ne pourrai pas faire les rideaux de la maison non plus puisque j'avais commandé les tissus sur internet ...

Troisième chantier : monter la superbe table de toilette avec dessus marbre de l'arrière grand mère de LUI pour enfin pourvoir installer mon maquillage. Et pouvoir prendre un peu soin de ma petite personne. Alors, cette mission est difficile, d'abord parce que le meuble est arrive démonté et je ne l'ai jamais vu monté... LUI ne se souviens pas à quoi il ressemblait!!! J'ai testé dans tous le sens, mais j'avoue que le puzzle avec pièces en marbre est vite fatigant. Puis j'ai regardé sur internet et après avoir montré des dizaines de modèles, LUI a fini par trouver celui qui convenait.
Bilan : j'ai des pièces en trop qui doivent sans doute venir d'un AUTRE meuble. De plus la visserie est rouillée et je suis obligée de me rendre à l'évidence, je vais devoir aller dans un magasin de bricolage!
Mise à Jour du 12/05/13 : Le meuble est monté et j’ai repéré les pièces en trop.

Quatrième chantier : se faire enfin livrer la machine à laver et pouvoir laver la tonne de vêtements en attente!!! Pour cela rien à dire, la machine a été livrée en temps et en heure et on commence à venir à bout de la montagne de vêtements.
Bilan : Voilà une affaire qui roule.

Cinquième chantier : faire les rideaux de la maison !!!! Grrr, maudit soit le livreur…
Bilan : Rien, nothing, nada...

Sixième chantier : me charger de moi (Monsieur si vous lisez ce post passez au point suivant). Oui depuis que j’ai quitté Paris et mes habitudes j’ai perdu mon esthéticienne, mon coiffeur, mes petits soins en fait… et je dois avouer mon épilateur a du mal a redevenir aussi opérationnel qu’avant depuis que je n’ai plus de piscine ouverte dès 7h du matin. Car oui, j’ai la chance d’habiter à moins de 5 minutes à pied d’une piscine encore cette fois-ci, mais malheureusement les horaires ne sont pas les mêmes qu’avant… avant mon déménagement j’ai testé l’épilation au caramel, génial, moins douloureuse et toute aussi efficace, j’avais même (avec courage) pris les RDV suivants, que j’ai du annuler car les préparatifs du déménagement ont pris plus longtemps que prévu. Au moment où je me suis installée dans la salle de bain, j’ai entendu un cri de désespoir : « Tu sais qu’il n’y a plus de repas (ceux que je fais avec mes petites mimines) pour BB et qu’on n’a plus non plus de petit-pot d’urgence ? »
Bilan : ce n’est pas pour cette fois.

Septième chantier : faire le tour du quartier en repérage. J’habite dans un quartier résidentiel, ce qui veut dire calme, très calme, très très calme, peu de commerce, pour acheter le pain ou faires des courses d’appoint il faut marcher un peu, mais bientôt (on en sait pas vraiment quand en fait) des commerces de proximité ouvriront dans les nouveaux bâtiments près de la gare ! En me baladant j’ai vu une nounou que je n’avais pas encore vu, pourquoi je vous parle de ça, simple, elle est naine, en fait pas vraiment, je dirai plutôt très petite car elle garde des proportions standards. Pourquoi je l’ai remarquée ? Parce que je dois vous dire (puisque je vous raconte tout) que je suis nanophobe, du moins je l’étais, je me suis fait violence petit à petit et je m’y soigne et je n’ai pas paniqué en la voyant.
Bilan : je ne suis pas plus renseignée qu’avant sur le quartier.

Huitième chantier : voir l’artisan qui va faire les quelques travaux dans l’appart. Pas de panique, l’artisan est génial MAIS visiblement LUI et moi ne sommes pas tout à fait en phase par rapport à nos choix…
Bilan : ça s’annonce difficile.

Neuvième chantier : reprendre le volant. Oui, je n’ai pas conduit depuis le début de ma grossesse et le moment est venu de m’y remettre. J’ai cru que j’allais mourir de peur, je tremblais, j’avais perdu mes réflexes et aussi ma patience. Car en fait c’est dur de reconduire avec LUI qui me donne des indications et leurs contraires et BB qui décide de se mettre à crier juste au moment où je me demande si j’ai la priorité ou pas…
Bilan : ayayay !

Bref, la semaine a été chargée (je passe d’autres chantiers mineurs) et fatigante et je vais reprendre le travail exténuée.

Je crains de ne pas encore faire partie du clan des Super Mamans…